Carré Rosengart – Saint Brieuc

C’est en 1916 que la scierie et fonderie Sebert est reprise par les Etablissements Rosengart qui ont déjà une usine et des bureaux à Paris. C’est en fait pour s’éloigner du front que l’installation a lieu.

Pour cela l’industriel acquiert 30 000 m² de terrains sur le port du Légué. Le décolletage est la première activité de l’usine, qui va d’abord usiner des fusées pour les obus de mortier. Après la guerre, on y fabrique toutes sortes de pièces en grandes séries (boulons, écrous, vis, etc.) et en particulier les « spécialités Rosengart » comme « l’Alternacycle », lampe pour l’éclairage des cycles et motocycles, la « dynapoche », lampe de poche électro-mécanique ou le « Redresseur de courant » pour la recharge des accumulateurs de T.S.F. et d’automobiles.

 

Rapidement l’usine fournira en pièces tous les constructeurs automobiles. Pendant la Seconde Guerre mondiale, la production de l’usine du Légué, comme celle de l’usine parisienne, sont délocalisées à Tarbes (65). Après le conflit, Rosengart se sépare de ses usines.

Le site va être occupé par l’entreprise Chaffoteaux et Maury. 

L’usine a été réhabilitée par la CCI des Côtes-d’Armor et abrite divers magasins et activités artisanales. Au début des années 1920, l’entreprise produit près de 360 tonnes de matériel par an, ce qui représente un chiffre d’affaires de 2 à 3 millions de francs. A cette époque, elle emploie de 175 à 200 ouvriers. Dans les années 1930, l’usine a employé jusqu’à 900 personnes, dont un grand nombre de femmes.

 

 

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